Dans les logements mal aérés, la qualité de l’air se dégrade et le niveau de dioxyde de carbone, ou CO2, augmente. Si vous n’y prêtez pas attention, vous pourriez finir par respirer un air de qualité médiocre. Mais comment savoir quand ouvrir les fenêtres pour renouveler l’air ?
Qu’est-ce que la pollution de l’air intérieur ?
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) répertorie plusieurs substances chimiques fréquemment responsables de la pollution de l’air intérieur :
- Benzène
- Monoxyde de carbone
- Formaldéhyde
- Naphthalène
- Dioxyde d’azote
- Hydrocarbures aromatiques polycycliques
- Radon
- Trichloroéthylène
- Tétrachloroéthylène
Ces substances sont présentes dans nos logements, affectant notre santé, et l’on sait que leur concentration dépasse souvent les seuils d’innocuité. Il est donc important de surveiller la qualité de l’air intérieur. Mais comment faire ?
D’où provient la pollution de l’air intérieur ?
Le meuble à monter que vous venez d’acheter, votre tout nouveau tapis, les murs que vous avez repeints le week-end dernier, le ménage de printemps… Tout cela libère des gaz et particules dans l’air. Or, selon l’Agence de protection de l’environnement américaine (United States Environmental Protection Agency), il s’agit de la « principale cause de problèmes relatifs à la qualité de l’air intérieur. »
Voici quelques exemples de sources de pollution :
- La fumée de tabac ou de tout autre produit qui se consume
- Les matériaux de construction
- L’amiante
- Les niveaux d’humidité élevés
- Certains objets en bois aggloméré
- Les produits d’entretien et de décoration, y compris les solvants
- Les systèmes de chauffage central et de climatisation
- Et bien sûr : l’air extérieur ! 🙂
Mais l’Agence de protection de l’environnement américaine soulève un autre point très intéressant :
« Une ventilation inadéquate peut causer une augmentation des niveaux de polluants dans le logement en n’apportant pas suffisamment d’air extérieur pour diminuer la concentration des émissions provenant de sources domestiques et en n’évacuant pas les substances polluant l’air du logement. Des températures et des niveaux d’humidité élevés peuvent aussi mener à l’augmentation des concentrations en certains polluants. »
Si les concentrations de chaque substance dans le logement peuvent bien entendu varier dans le temps, c’est aussi le cas de leurs interactions ! Selon la présence et la concentration d’autres substances polluantes, un polluant sera plus ou moins nocif pour la santé. Les « ingrédients » qui composent la « recette » de l’air que vous respirez chez vous sont trop instables et imprévisibles pour que vous essayiez de surveiller et d’agir sur chacun d’entre eux séparément. Cela souligne d’autant plus l’importance d’ouvrir régulièrement les fenêtres.
Quand faut-il aérer ?
Nous savons que lorsqu’ils atteignent des concentrations élevées, les polluants provoquent des problèmes de santé. Le moment où ils deviennent malsains dépend principalement du niveau d’isolation de votre logement, mais même en vivant dans une maison pleine de courants d’air, il faut veiller à la qualité de l’air intérieur : certaines conditions météorologiques peuvent permettre aux polluants de se constituer quand même !
Sans aucune surveillance, il est impossible de savoir avec certitude quand il est important d’aérer… Même si vous avez l’habitude d’ouvrir les fenêtres tous les matins au réveil, il reste intéressant de surveiller les niveaux de CO2 tout au long de la journée.
Comment la pollution de l’air intérieur affecte-t-elle ma santé ?
Si certains des effets néfastes d’une exposition à un air intérieur de mauvaise qualité peuvent se faire ressentir immédiatement, d’autres mettront des années à se développer. Certains d’entre eux se manifesteront après une exposition répétée et prolongée, tandis que d’autres se manifestent seulement lorsque vous êtes en contact avec le polluant pour cesser dès l’arrêt de l’exposition.
À des niveaux très élevés, le dioxyde de carbone peut affecter la qualité du sommeil, provoquer des maux de tête et des problèmes de santé plus graves encore. Si l’air intérieur que vous respirez est de mauvaise qualité sans toutefois être catastrophique, vous pouvez souffrir de maux de tête et ressentirez très probablement de la fatigue d’une manière ou d’une autre : vos nuits ne sont pas aussi réparatrices qu’elles le pourraient. En outre, même si la qualité de l’air intérieur est « presque bonne », vous ne bénéficierez pas de tous les bienfaits du sommeil.
Laissez le Smart Body Analyzer vous montrer l’invisible !
Les valeurs affichées correspondant à la température et au dioxyde de carbone sont synchronisées avec l’application Health Mate chaque fois que vous vous pesez, et au moins une fois par jour si vous ne vous pesez pas. Lorsque vous vous pesez, la balance affiche aussi un graphique représentant les tendances récentes de la qualité de l’air que vous respirez à la maison.