À l’occasion du marathon de Paris ce dimanche 12 avril, nous avons contacté nos utilisateurs et participants afin de recueillir leurs témoignages, expérience, mais aussi réaliser une étude complète du marathon grâce aux données enregistrées par nos objets connectés. Nous commençons ici avec l’interview et l’étude de l’entrainement de Thomas, utilisateur du Pulse Ox.
Peux-tu te présenter rapidement à notre communauté ?
Je m’appelle Thomas, j’ai 36 ans, marié avec 3 enfants, je travaille dans la sécurité informatique. Je fais du sport depuis toujours, je cours depuis de nombreuses années et avec des dossards depuis 4 ans environ.
Je compte déjà 3 marathons à mon compteur, avec un record à Paris en 3h08.
Comment te prépares-tu pour le marathon ?
Pour ce marathon, je suis une préparation « express » en 6 semaines. Mais avant tout j’aimerai vous parler de la raison pour laquelle je suis inscrit. Je cours pour un objectif particulier : je courrai avec l’association « l’Étoile de Martin » et avec une jeune fille pétillante du nom de Pauline. Elle sera installée dans une joëlette et nous serons une dizaine à nous relayer pour l’emmener au bout.
Habituellement je fais des plans en 8 semaines, mais toujours sur le même schéma : 4 à 5 séances par semaine, avec beaucoup d’allure lente, une séance de fractionnés courts pour la vitesse et une autre de fractionnés longs. Enfin, on apprend au long du plan à mémoriser l’allure cible du marathon qu’il faudra maintenir pendant 42 km.
Je fais aussi du vélo, pour les phases de récupération et pour me déplacer. Enfin, il ne faut jamais négliger la préparation musculaire plus générale : pompes, abdos, gainage. Ce n’est pas ce que je préfère mais ça m’aide beaucoup.
Pour les terrains de jeu, je préfère courir en nature. Mais habitant Paris, je me limite aux bois. Je cours aussi pas mal le long de la Seine, et je fais mes séances de fractionnés sur piste (merci Paris pour les stades en accès libre !)
Ce que nous apprend l’analyse réalisée par nos soins
Nous avons regardé le profil des vitesses en fonction de la distance parcourue pour 2 journées d’entrainement. La première chose que l’on peut dire c’est que Thomas court à une vitesse moyenne d’environ 12km/h, sur des distances totales allant de 15 à 30km. Il peut atteindre des pics de vitesse de l’ordre de 14.1 km/h.
– Sur l’entrainement du 27 mars, on observe une phase de marche rapide ou course lente à une vitesse moyenne de 6 km/h, que l’on retrouve également à la fin de la séance. Echauffement et récupération ? Dans ces 2 phases, on voit dans tous les cas que la vitesse est plutôt irrégulière, contraiement à la phase de la course.
– Dans la phase de course rapide, on observe des petits palliers de vitesse plus élevée (environ 1,5 à 2km/h de plus que la moyenne) qui pourraient correspondre aux moments de fractionné décrits par Thomas.
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– Dans l’entrainement du 28 mars, cette fois-ci on ne retrouve pas la phrase d’échauffement et la course attaque directement à une allure soutenue, qui se maintiendra pendant presque 30 kms. On observe moins les palliers de fractionnement sur cette séance, par contre on trouve 4 phases pendant la course, avec une vitesse qui augmente à chaque nouvelle phase puis diminue sur la dernière. On retrouve bien à la fin la même période que la veille, qui fait penser à une phase de récupération/étirements.
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Peux-tu nous décrire un peu tes habitudes, hygiène de vie ? Ont-elles changées avec l’entrainement ?
J’ai une hygiène de vie plutôt raisonnable : pas de tabac, alimentation raisonnable mais sans jamais me priver. Je mange de tout. Au final, je ne fais dans la vie de tous les jours que très peu attention à ce que je mange.
Pendant la préparation, je cherche toujours à maîtriser ma consommation de féculents, pour rendre les séances plus efficace. En effet, le corps doit apprendre à s’entraîner même quand les réserves de sucre sont épuisées car au bout de 3h de course, ce sera de toutes façon le cas.
Dans les 2 dernières semaines, j’essaye de ne plus consommer d’alcool et les 3 derniers jours, ni fibres ni produits gras. C’est tout.
Concernant le sommeil, avec 3 enfants jeunes ça reste raisonnable. Je dors 7 à 8h par nuit. Je me lève toujours tôt, notamment le week-end où je cours le matin avant le petit déjeuner en famille 🙂
A l’approche du marathon, mon rythme a bien entendu beaucoup diminué. J’ai prévu 3 séances légères sur les 10 derniers jours, avec quelques rappels d’allure.
Au final, je suis en super forme. L’inconnue de courir à une allure plus faible, et en poussant la joëlette me fait un peu stresser, mais dans l’ensemble je suis super motivé et impatient d’en découdre.
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