La vie d’une femme active peut ne pas être facile. Entre travail et famille, nombreuses sont les sources de stress possibles. Afin de mieux comprendre ce mal et identifier des solutions, nous avons mené une étude auprès de 3400 femmes actives.
Une première étude Withings réalisée en début d’année sur le bien-être en entreprise avait révélé une surexposition des femmes au stress. Ainsi, 45% des femmes déclaraient être stressées, contre 36% des hommes. Face à cette disparité, nous avons décidé d’investiguer plus en détail le sujet du stress au féminin en vue d’identifier les solutions qui marchent.Voici ce que révèle l’étude.
Les femmes sondées se déclarent stressées. Elles sont une majorité à classer leur stress comme important (38%) ou modéré (41%). Une proportion non négligeable, de 9%, le classe comme extrême, proche du burn-out. Elles sont ainsi 47% au total touchées par un stress élevé.
A notre grande surprise, plus d’une femme sur deux déclare avoir déjà vécu l’expérience du burn-out, aussi connue sous le nom de syndrôme d’épuisement professionnel. Cela montre que le burn-out est beaucoup plus répandu qu’on ne le croit. Aujourd’hui encore, rares sont les personnes qui en parlent ouvertement, peut-être la raison par laquelle il reste peu reconnu par la société en tant que véritable problème. Pourtant, ce phénomène, parfois silencieux, concerne ou a déjà concerné 54% des femmes.
On entend souvent : « un peu de stress, ça ne peut pas faire de mal ». Une autre idée reçue est celle selon laquelle le stress est un signe de faiblesse. Si l’on croit à cette idée, avouer un burn-out correspondrait à avouer une défaillance individuelle ou un manque de compétence au travail. Mais le burn-out, tout comme la dépression, a des causes, et surtout, des solutions. En parler et identifier ses sources sont les premiers pas pour le surmonter.
Et quelles sont les sources du stress des femmes ? L’étude révèle que le travail est la principale source de stress, loin devant les enfants, le couple, ou encore la conciliation entre vie personnelle et professionnelle. En effet, 65% des femmes se sentent stressées par une charge de travail élevée, et 62% par de la pression ressentie au milieu de travail.
Regardons maintenant les solutions trouvées par les femmes pour réduire leur niveau de stress. L’allié numéro 1 pour combattre le stress est le sport, avec 69% des femmes qui choisissent d’exercer une activité physique lorsqu’elles se sentent stressées. En deuxième et troisième viennent la prise de congés et la consommation d’aliments.
Mais le sport, est-il vraiment efficace contre le stress ? Le croisement entre niveaux de stress et d’activité physique en dit long.
Les femmes les plus actives physiquement sont aussi celles qui se disent les moins stressées. Elles réalisent en moyenne 1000 pas de plus par jour par rapport à celles qui classifient leur niveau de stress comme extrême.
L’activité physique contribue donc à la diminution du niveau de stress, qui, à son tour, a des bénéfices pour la santé en général.
En particulier, les personnes moins stressées affichent une meilleure santé cardiovasculaire. Elles ont une fréquence cardiaque moyenne au repos plus basse, de 5% par rapport à celles vivant un stress intense.
De même, les femmes moins stressées arrivent à dormir plus longtemps. En moyenne, elles bénéficient des effets réparateurs du sommeil 35 minutes de plus que ses paires touchées par le stress.
Notre conseil donc pour combattre le stress et mener une vie plus équilibrée, au travail et en dehors du travail : bougez-vous ! Le stress n’est pas une fatalité.
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A propos des données
Cette étude a été construite sur la base de réponses déclaratives et de données de mesure issues d’objets connectés Withings, relatives à un échantillon de 3400 femmes actives aux Etats-Unis, en France et en Allemagne.
Withings garantit la confidentialité des données personnelles et protège la vie privée de tous ses utilisateurs. Ainsi, toutes les données utilisées pour cette étude ont été anonymisées et agrégées en vue d’empêcher toute ré-identification. Les participants ont fourni leur consentement à ce que les données soient utilisées dans le cadre de cette étude.
