Une nouvelle étude par Withings et Kantar Health impliquant 5 587 de nos utilisateurs met en lumière les obstacles à court terme auxquels les fumeurs sont confrontés lorsqu’ils décident d’arrêter de fumer, ainsi que les bénéfices à plus long terme. Continuez à lire pour en apprendre plus sur nos résultats.
Les données derrière le stress, le sommeil et la prise de poids.
En plus de devoir affronter les symptômes du sevrage et le besoin de nicotine, de nombreux fumeurs qui décident d’arrêter se retrouvent souvent sans leur moyen habituel pour soulager le stress. Au lieu de saisir une cigarette, ils doivent trouver des moyens alternatifs pour le gérer. C’est un défi difficile à relever, car lorsque le stress fait son apparition, il est bien plus simple de se tourner vers un substitut qui a fait ses preuves, que d’en essayer un nouveau.
Le graphique ci-dessous présente à quelle fréquence nos utilisateurs participant à l’étude se sentaient stressés, par catégorie de fumeur. Ceux qui étaient en train d’arrêter de fumer semblent être les plus stressés : seulement 17% d’entre eux ont déclarés n’être jamais stressés, contre 24% pour les fumeurs et 40% pour les non-fumeurs.
Les utilisateurs cherchant à arrêter de fumer semblent également avoir un sommeil moins réparateur que les autres, probablement en raison des effets secondaires dus au manque de nicotine. Nos données montrent que 71% de ceux qui arrêtent de fumer ne se sentent pas reposés le matin au réveil, comparés à 64% pour les fumeurs, et 61% pour les non-fumeurs.
La prise de poids est un autre effet indésirable lorsque l’on arrête de fumer. La nicotine réduisant le sentiment d’appétit, certaines personnes vont jusqu’à commencer à fumer dans l’espoir de mieux réguler leur poids. D’un autre côté, le sevrage de nicotine peut provoquer un accroissement de l’appétit, ce qui constitue une raison suffisante de ne pas arrêter de fumer pour certains. Enfin, sans la possibilité de fumer pour soulager leur stress, de nombreuses personnes se tournent vers la nourriture comme substitut.
Nous avons remarqué qu’au sein des utilisateurs qui surveillent régulièrement leur poids et leur activité, tous les groupes, incluant les utilisateurs en train d’arrêter de fumer, ont perdu du poids sur une période de 4 mois. Alors que ceux qui cherchaient à arrêter de fumer n’ont perdu en moyenne que 0,5 kg, comparé à 1 kg pour les non-fumeurs et à 2 kg pour les fumeurs, ils ont tout de même réussi à perdre du poids. Bien que la croyance conventionnelle veuille que les personnes cherchant à arrêter de fumer prennent du poids, nos données ont révélé que l’inverse est tout de même possible durant cette période. Une telle observation devrait rassurer les fumeurs actuels qui ont peur de prendre du poids lorsqu’ils arrêteront la cigarette. Il est cependant important de garder à l’esprit que ces données ont été obtenu pour des personnes suivant régulièrement leur poids et leur activité, et il est donc probable que ce suivi des métriques de santé aide les fumeurs cherchant à arrêter à maintenir ou perdre du poids malgré les défis qu’il leur faut relever.
Confirmation des risques pour la santé
A l’heure qu’il est, les dangers du tabagisme ont été bien documentés. En plus de provoquer des cancers, des maladies cardiovasculaires, et de l’emphysème, le tabagisme est particulièrement dangereux pour les femmes enceintes. Avec ces effets long terme connus, nous nous sommes intéressés aux métriques de santé de nos utilisateurs, pour savoir si elles reflétaient les effets négatifs de la cigarette de façon plus subtile.
Ce graphique compare les métriques de santé moyennées sur 6 mois des fumeurs et non-fumeurs parmi nos utilisateurs ayant participé à l’étude. Les fumeurs semblent avoir une fréquence cardiaque plus élevée, marcher moins de pas par jour, et dormir moins que les non-fumeurs. Cependant ils semblent avoir un IMC plus faible, ce qui est en ligne avec nos observations précédentes.
Dormir plus longtemps, marcher plus, et avoir une meilleure santé cardiovasculaire impacte positivement et de façon non négligeable la santé globale à long terme. Il n’est ainsi pas surprenant que les fumeurs vivent en moyenne 10 ans de moins que les non-fumeurs. Mais ceux qui fument actuellement ne sont pas forcément condamnés : la recherche a montré qu’un an après avoir arrêté de fumer, le risque de maladie cardiaque est diminué par deux, et après 5 à 15 ans il devient le même que celui des non-fumeurs.
A propos de cette étude
Cette étude a été conduite par Withings, à partir des données d’un panel de 5 587 utilisateurs Withings. Au sein de ce utilisateurs, 12% étaient des fumeurs, et un tiers de ces fumeurs essayaient d’arrêter. Nous avons considéré qu’un utilisateur donné était fumeur s’il fumait au moins 10 cigarettes par jour.
Withings garantit la confidentialité des données personnelles et protège la vie privée de ses utilisateurs. Par conséquent toutes les données utilisées ont été anonymisées et agrégées.
Nous sommes entrés en contact avec nos utilisateurs grâce à notre application mobile Health Mate. Nous avons travaillé avec des spécialistes des soins de santé de Kantar Health pour analyser les résultats.