À l’heure où les objets connectés interpellent les différents acteurs du système de santé, le Withings Health Institute s’est associé à la SMEREP, Sécurité Sociale et Mutuelle des étudiants, pour apporter un éclairage sur l’adoption de ces technologies par les étudiants.
L’étude, disponible en intégralité sur le site du Withings Health Institute, révèle la façon dont les jeunes utilisent les objets et/ou applications connectés. Si elle montre que ces derniers font une nette différence entre la médecine classique et ces outils, elle met en avant l’adoption massive et sans réserve de ces technologies par cette génération pour améliorer son bien-être. Plus surprenant encore, près de 70 % des étudiants considèrent qu’il n’y a pas de risque à partager des données santé et même à payer moins cher leur mutuelle en faisant acte de transparence.
Une utilisation répandue des applications de santé connectée, mais pas en substitution d’une médecine classique
Plus de 90% des étudiants sondés reconnaissent le potentiel d’avenir de la santé connectée en matière de prévention. Près de 60% d’entre eux admettent que la santé connectée permet de se responsabiliser, ce qui induit de nouveaux comportements, également pour 60% des étudiants. Pour 30% des sondés, les objets connectés et les applications sont une manière de se motiver.
Contrairement aux seniors, les étudiants ne sont pas inquiets en ce qui concerne la collecte ou la fiabilité des données puisque près de 70% d’entre eux font confiance aux données transmises par les applications et objets de santé, et 68% des étudiants sondés pensent même qu’il serait juste de payer moins cher sa complémentaire santé si leurs mesures de santé, via les objets ou applications connectés, sont bonnes.
Ces derniers ne sont pour autant que 2% à voir les applications de santé connectée comme un substitut à la médecine classique. En effet, près de 70% des étudiants pensent que ces applications sont un complément à la gestion de leur santé, mais qui ne rentrent pas en concurrence avec les usages médicaux.
Les étudiants, « early adopters » de la santé connectée, pour un usage avant tout sportif
Selon l’étude SMEREP / Withings, les étudiants sont 86% à déclarer utiliser les applications de santé connectée essentiellement pour la pratique sportive, afin de quantifier leur performance. Ils sont également près de 70% à déclarer utiliser ou être intéressés par ce type d’applications pour un suivi de leur sommeil.
Enfin, plus de la moitié de ces utilisateurs le font pour suivre leur nutrition et près d’un tiers en ont également l’utilité pour le calendrier menstruel concernant les femmes. Toutefois, seulement 14% des étudiants imaginent utiliser des applications e-santé centrées sur les médicaments, maladies et traitements, par exemple pour suivre une prescription afin de se soigner au mieux.
En conclusion, l’étude montre bien que les étudiants français abordent les outils technologiques avec optimisme et intérêt, loin de l’inquiétude et du principe de précaution parfois affichés par leurs aînées. Il faut surtout souligner la grande nouveauté de cette attitude ; les jeunes s’intéressent désormais à leur santé bien avant d’être malades. Ce souci nouveau de la prévention, auquel la technologie apporte une application pratique, pose les fondements d’un maintien en bonne santé tout au long du parcours de vie.
L’intégralité de l’étude est disponible sur le site du Withings Health Institute.