Nous traversons tous des moments difficiles pendant l’année et il nous arrive parfois de nous jeter sur les chips et les cookies pour nous offrir un soulagement temporaire. Cependant, se tourner régulièrement vers la nourriture pour tenir le coup peut avoir un impact négatif sur votre santé, votre poids mais aussi votre bien-être. Poursuivez votre lecture pour découvrir comment gérer vos émotions et conserver un régime alimentaire équilibré.
Vous est-il déjà arrivé de prendre une cuillère de nutella pour vous faire plaisir puis de vous rendre compte que vous venez de dévorer le pot entier ? Si oui, il est possible que vous nourrissiez vos sentiments plutôt que votre corps. D’après Helpguide.org, en collaboration avec Harvard Health Publications, « L’alimentation émotionnelle ou la compensation du stress par la nourriture désigne le fait d’utiliser la nourriture pour se sentir mieux, c’est-à-dire de manger pour combler ses besoins affectifs, plutôt que pour remplir son estomac. » Si vous mangez quand vous êtes stressé·e, contrarié·e ou quand vous vous ennuyez, si vous continuez de manger même si vous êtes rassasié·e ou si vous utilisez la nourriture comme un système de récompense, vous pourriez bien être un·e mangeur·se émotionnel·le. Ces descriptions vous correspondent ? Voici quelques conseils pour vous aider à trouver des alternatives plus saines.
1. Gardez une trace
Avant de pouvoir vous débarrasser de vos habitudes d’alimentation émotionnelle, vous devez commencer par les identifier. Tenir un journal de bord alimentaire peut vous y aider. Dedans, écrivez ce que vous mangez, quand vous mangez et pourquoi vous mangez. Psychology Today ajoute : « En décrivant votre humeur dans votre journal alimentaire à chaque fois que vous mangez, vous pourrez identifier les épisodes d’alimentation compulsive. » En d’autres termes, venez-vous de manger parce que votre estomac criait famine ou parce que vous étiez stressé·e à cause d’une présentation pour le travail ? Une fois que vous avez identifié vos tendances alimentaires, et découvert les aliments qui vous attirent le plus et quand vous les voulez le plus, vous pourrez commencer à prendre des mesures préventives pour contrôler ces vices.
2. Soyez conscient·e de ce que vous mangez
Bien que de nombreuses façons malsaines de gérer le stress puissent être combattues en les éliminant de votre vie, manger n’est pas vraiment une activité que vous pouvez arrêter. À la place, concentrez-vous sur votre relation à la nourriture en prenant conscience de ses vertus. Au moment du repas, mettez un point d’honneur à nourrir votre corps en premier et prenez du plaisir à manger. Harvard Health Publications suggère les étapes suivantes pour commencer à se nourrir de façon consciente : commencez par vous fixer une période de 20 minutes et utilisez tout ce temps pour « manger une portion normale ». Lorsque vous commencez à manger, ne prenez pas de grosses bouchées. Coupez votre nourriture en petits morceaux et mâchez chaque bouchée complètement. Si vous avez du mal à manger moins vite, « essayez de manger avec votre main non dominante » ou « utilisez des baguettes ». Mangez en silence pendant au moins cinq minutes. Pensez à la provenance de votre nourriture et au trajet qu’elle a effectué pour arriver dans votre assiette. Enfin, avant de manger quoi que ce soit, posez-vous la question : « Ai-je vraiment faim ? »
3. Ne succombez pas aux envies compulsives
Résister aux envies peut s’avérer extrêmement difficile, surtout quand elles sont étroitement liées à des émotions. Mais, si vous leur résistez assez longtemps, elles passent. Promis ! Helpguide.org explique : « Si vous prenez un moment pour vous arrêter et réfléchir lorsque vous avez une envie compulsive, vous vous donnez la possibilité d’y résister ». Si, par exemple, vous avez envie de manger parce que vous vous ennuyez, occupez-vous, trouvez une activité, lisez un livre, regardez un film ou allez vous balader. Si vous avez envie de manger parce que vous êtes stressé·e à cause d’une tâche à effectuer, mettez-vous plutôt au travail. Cela vous permettra d’éviter de succomber à la tentation mais aussi de travailler plus vite et d’éliminer la source d’émotions négatives. Psychology Today affirme que « si vous éprouvez de la peur mais que vous l’affrontez, elle disparaîtra, » et inversement, « en utilisant la nourriture comme un échappatoire, vous ne vous rendrez jamais compte que vous pouvez faire face à vos émotions négatives. »
4. Apprenez à vous respecter et à respecter vos émotions
Parce que l’alimentation émotionnelle trouve généralement ses origines dans un sentiment d’impuissance, il est très facile de tomber dans un cercle vicieux. Par exemple, lorsque vous mangez excessivement, vous vous sentez coupable, mal à l’aise dans votre corps ou contrarié·e quant à ce manque de volonté.
Comment faites-vous face à ces sentiments ? En mangeant encore. Puis vous vous sentez à nouveau coupable, et le cycle recommence. Si vous avez vraiment honte de votre corps ou de vos actions, ne laissez pas ces émotions prendre le dessus. Au lieu de ça, acceptez-les et vivez-les sans les dissimuler avec de la nourriture. Helpguide.org reconnait que cela peut sembler effrayant, voire même totalement impossible. Cependant, « quand nous ne faisons pas de fixation ou ne réprimons pas nos émotions, même les sentiments les plus douloureux et pénibles s’atténuent assez rapidement et perdent leur contrôle sur notre attention. »
Si vous passez une mauvaise journée et que vous mangez émotionnellement, ne laissez pas la culpabilité vous faire retomber dans ce cercle vicieux. Pardonnez-vous et allez de l’avant.
Changer vos habitudes alimentaires peut être long et frustrant, mais même si vous déviez un peu de votre objectif de temps à autre, ne baissez pas les bras. Il n’est jamais trop tard pour se reprendre en main.