Mon Marathon du Mont-Blanc, par Olivier Mansuy

21 juillet 2017

Olivier Mansuy, masseur kinésithérapeute de 27 ans, a débuté le trail en compétition sur le tard. Entre deux coups de pédale et une session de running, portrait de cet amoureux de l’outdoor quelques semaines après sa 29ème place au Marathon du Mont-Blanc.

 
Peux-tu te présenter ?
Bonjour, Je m’appelle Olivier Mansuy, j’ai 27 ans et je suis Masseur Kinésithérapeute sur Paris.
Comment as-tu démarré le trail ?
Mes parents m’ont mis sur des skis dès que j’ai su faire mes premiers pas. Depuis tout jeune, j’ai profité de la montagne l’hiver mais rarement en été. En juin 2014, j’ai réalisé une semaine de rando à Chamonix. J’ai adoré me déplacer en montagne le plus simplement possible avec un peu d’eau et une paire de chaussures. Je me suis mis naturellement à courir et ça a été le déclic ! Jusqu’alors je détestais courir. Je passais mon temps sur mon skateboard et mon bmx. Mais j’ai trouvé dans la pratique du trail la même adrénaline et un côté fun que je ne soupçonnais pas. Lorsque je suis rentré à Paris, je me suis dis qu’il fallait absolument que je me mette à courir pour retourner profiter de la montagne en été et avoir la forme pour me déplacer le plus longtemps possible et profiter de ces paysages magnifiques. Aujourd’hui, je prends un plaisir fou à courir tous les jours sur Paris car je sais que je le fais pour ensuite aller m’amuser en montagne.

Comment t’entraines-tu ? 
Je m’entraine seul aujourd’hui. Les clubs ne me conviennent pas. Je cours 6 à 7 fois par semaine. Certains week ends, je profite d’aller chez mes parents en Essonne pour faire de longues sorties en forêt avec un peu de dénivelé. Je fais aussi beaucoup de vélo. Route, cyclocross, bmx parfois. Le vélo est très complémentaire avec la pratique de la course à pied.
Depuis un an, je pratique aussi le yoga. Aujourd’hui, j’en ai une pratique journalière qui m’aide à garder une bonne souplesse et à mieux récupérer.
Du point de vue alimentaire, je suis vegan depuis 2 ans. Je consomme donc énormément de fruits et légumes mais aussi beaucoup de légumineuses et oléagineux. Je suis réellement persuadé que l’alimentation joue un role très important chez le sportif. Très sous estimé jusqu’à maintenant. Mais les connaissances changent et la prise de conscience est réelle. J’ai vraiment envie de prouver que l’on peut être en forme et performer tout en étant vegan.

Comment en es-tu venu à vouloir te lancer sur le Marathon du Mont-Blanc ?  
L’idée du Marathon du Mont Blanc est arrivée un peu par hasard. Je me suis inscrit avec une dizaine d’amis que j’ai rencontré lors d’un stage de trail sur Chamonix et nous avons eu la chance d’être tirés au sort pour y participer.
J’avais vraiment envie d’arriver une semaine en avance pour m’adapter à l’altitude et au dénivelé et pour pouvoir profiter des paysages. En parallèle, cela faisait longtemps que l’idée d’un voyage à vélo me trottait dans la tête. Alors pourquoi ne pas combiner les deux? J’ai donc réalisé les 700km qui séparent Paris de Chamonix sur mon vélo avec tout mon materiel de camping et de trail. Un vélo qui pesait 42kg au total…Les étapes étaient en moyenne de 150km. Ca a été une experience assez incroyable et j’ai hâte de repartir sur mon vélo !

T’étais-tu fixé un objectif ?
Je ne m’étais pas vraiment fixé d’objectif. C’était mon premier vrai trail et je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Jusqu’alors, j’avais participé à un trail en region parisienne  relativement plat et à un 36km dans les Vosges deux mois plus tôt. J’ai réalisé un podium sur chacune des courses ce qui m’a énormément motivé. Un top 100 sur le Marathon du Mont Blanc était dans un coin de ma tête mais j’avais du mal à savoir si cet objectif était cohérent. Alors une 29ème place je ne m’y attendais pas du tout ! Surtout que je souffrais d’une fracture de fatigue au pied droit depuis la fin du mois d’avril. Je n’avais donc pas réellement couru depuis 1 mois et demi avant ce séjour à Chamonix.

Peux-tu nous raconter ta course ?
Je me suis placé derrière les élites sur la ligne de depart. Le rythme était très soutenu dès le depart, la course étant relativement plate sur les 18 premiers kilomètres. J’ai alors géré mon effort pour me placer dans les 50 premiers. La course s’est très bien passée malgré beaucoup de pluie et de brouillard. Je me suis senti bien tout du long. Je ne savais pas trop quel était mon classement pendant la course. J’étais entouré de beaucoup de coureurs élites ce qui était bon signe. Et quelle surprise à l’arrivée de rentrer dans le top 30.
C’était une course magnifique avec une ambiance incroyable tout du long. J’ai très envie d’y participer à nouveau l’année prochaine.

Quels sont tes prochains projets ?
En septembre, je vais réaliser avec un ami le tour du Mont Blanc en rando/course et en autonomie complete. Nous allons parcourir en 4 jours environ 190km et 10000 m de dénivelé. Camper en altitude va être une belle experience.
En décembre, je participerais à l’hivernale des templiers (39km) et cet hiver je pense participer à quelques cross et partir en montagne pour faire du ski de randonnée.
Je suis aussi en train d’organiser ma saison 2018 avec plein de belles courses à venir.
Qu’as-tu pensé du tracker d’activité Steel HR ?
Je l’ai utilisé pendant tout mon séjour à Chamonix. Notamment pour étudier mon sommeil et suivre mon rythme cardiaque au fur et à mesure de la journée. L’application est vraiment bien faite et intuitive.
J’aime vraiment son look qui change des montres de sport et elle est très agréable à porter au quotidien. Pour le sport, j’utilise une montre GPS qui me permet d’avoir toutes les données dont j’ai besoin.
 
Merci Olivier d’avoir répondu à nos questions. Retrouvez la suite de ses aventures sur son compte Instagram @fooox_on_the_run.
© Photos : Olivier Mansuy