À l’approche d’Halloween, nous avons pensé que nous nous devions de mettre les choses au clair : non, les données de santé ne devraient pas vous faire peur.
À la télévision, dans les pages de votre journal ou dans le cabinet de votre médecin : les chiffres sont partout autour de vous. Tellement omniprésents qu’ils en viennent parfois à vous inquiéter… Par exemple, ⅓ des adultes dans le monde sont concernés par l’hypertension artérielle. Effrayant ? Ça ne devrait pas l’être – et nous allons vous le montrer. Découvrez comment les données santé et les études médicales peuvent vous aider à prendre soin de votre santé.
Les chiffres nous sensibilisent
1/3 des personnes qui sont atteintes d’hypertension n’en sont pas conscientes. Surprenant, n’est-ce pas ? C’est à se demander si vous n’en seriez pas atteint vous aussi… Eh oui : les chiffres sur la santé portent à notre attention des problèmes de santé répandus – mais souvent sous-diagnostiqués. Ces données permettent de nous sensibiliser et, de fait, encouragent les populations à risque à consulter leur médecin ou un professionnel de santé pour détecter d’éventuelles pathologies. Une incitation qui a toute son importance pour le traitement de maladies mortelles telles que certaines maladies cardiovasculaires. Par exemple, non traitée, la fibrillation auriculaire multiplie par 5 les risques d’accident vasculaire cérébral (AVC) – un risque pouvant diminuer de 70% à 80% une fois la maladie diagnostiquée. En résumé : plus on détecte tôt la pathologie, mieux l’on pourra la traiter et prévenir l’apparition de complications cardiovasculaires.
Les chiffres nous font prendre conscience
Selon la Fédération Mondiale du Cœur, “l’obésité multiplie par deux les risques d’hypertension artérielle.” La revue scientifique américaine Chest a publié une étude selon laquelle chaque heure de sommeil perdue se traduit par une augmentation de 37% du risque incidental d’hypertension. Et selon une étude du Journal of Clinical Sleep Medicine, « l’apnée du sommeil augmente les risques d’insuffisance cardiaque de 140%, d’AVC de 60%, et d’insuffisance coronarienne de 30%. »
Nous le savons, les données médicales sont parfois anxiogènes. Confrontés à la peur de contracter des maladies dangereuses, il nous arrive de nous murer dans le déni et de nous refermer sur nous-mêmes. Pourtant, ce sont bien les chocs qui peuvent nous amener à repenser nos habitudes quotidiennes. Être confronté à ces données n’est-il pas un moyen idéal pour remettre en question son mode de vie ? Il vous suffit tout simplement de changer votre perception de ces données, et de les voir comme une stimulation positive pour impulser le changement dans votre quotidien.
Les chiffres nous donnent le pouvoir d’agir
Si les données de santé sont aussi précieuses, c’est aussi parce qu’elles vous donnent le pouvoir d’agir. Après tout, c’est notre raison d’être chez Withings : nous pensons que la connaissance de vos données de santé est un outil incroyable pour susciter le changement dans vos habitudes. Nous souhaitons vous donner les données dont vous avez besoin pour agir. Que ce soit autour de votre poids, de votre sommeil ou encore de votre activité sportive – c’est en croisant vos données personnelles avec les études scientifiques et les statistiques globales que vous pouvez juger de la nécessité de changer.
Et il suffit de se lancer pour bénéficier des résultats d’une meilleure hygiène de vie sur la santé. Chez les seniors par exemple, une simple promenade énergique d’une quinzaine de minutes par jour permet de réduire de 48% le risque de souffrir d’une maladie cardiovasculaire fatale dans les 15 ans.
C’est tout l’intérêt du quantified self
Cette notion fait référence à la mesure de soi, ou, en d’autres mots, au soi quantifié. Le développement des objets connectés a permis de multiplier les données de santé suivies au quotidien. Ces données ont ouvert la voie à une meilleure connaissance de soi, mais aussi et surtout à une conscience accrue de son propre état de santé. Et ce suivi constant de la santé s’accompagne de mécanismes psychologiques favorisant le changement. L’étude de Fritz et al (2014) a notamment démontré que les résultats chiffrés partagés par ces interfaces donnent aux participants un sentiment d’accomplissement et les poussent à atteindre leurs objectifs. Par exemple, une étude publiée par le Journal of the American Association en 2007 montre que l’utilisation de podomètres a permis aux participants d’accroître leur activité physique de 26,9%.
Si l’on y pense bien, les chiffres ne font pas peur, bien au contraire – ils vous permettent de prendre le pouvoir sur votre santé et d’impulser le changement dans vos habitudes. Alors la prochaine fois que vous prenez peur, prenez un peu de recul : après tout, c’est pour votre bien !