Stéphanie Leclerc – “J’avais une pathologie cardiaque, mais on ne m’a pas crue”

21 septembre 2021

Découvrez comment cette jeune mère de jumeaux s’est probablement sauvée la vie en montrant le tracé de son ECG enregistré avec sa montre Withings à une cardiologue.

Stéphanie Leclerc, 31 ans, habite entre Poitiers et Angoulême. Cette comptable de formation s’accorde actuellement une pause dans sa vie professionnelle pour s’occuper de ses enfants et se remettre de l’expérience traumatisante qu’elle a vécu.

Un tempérament anxieux

Stéphanie l’avoue volontiers, elle est plutôt anxieuse. Entre ses 20 ans et ses 23 ans, elle fait plusieurs crises d’angoisse suite à des extrasystoles, déclarées bénignes par le cardiologue qu’elle consulte. Il y a trois ans, ses jumeaux naissent à seulement 6 mois de grossesse et passent de longs mois à l’hôpital. “À ce moment-là, mes crises d’angoisse sont revenues. Je suis restée avec eux à la maison pendant 1 an après leur naissance, ça m’a fait beaucoup réfléchir et penser à mes angoisses.”
 

En février 2020, elle fait plusieurs petits malaises (sans qu’elle ne sache pourquoi) puis en avril 2020, elle se met à faire de la tachycardie ventriculaire. Son cœur bat trop vite, trop fort dans des situations où il ne devrait pas. “C’est arrivé pour des raisons de moins en moins valables. Parfois, il suffisait que je me lève du canapé ou que je me baisse et me relève.”

Élargir la fenêtre de détection

Stéphanie décide d’aller consulter. “D’avril à juillet 2020, j’ai été voir plusieurs cardiologues qui me disaient que c’était juste du stress parce que je ne faisais jamais de crise dans leur cabinet. Mon médecin traitant m’a alors conseillé d’acheter une montre connectée pour pouvoir voir ce qu’il se passait quand j’ai une crise. J’ai acheté Move ECG parce qu’elle fait des tracés et qu’on peut revoir les enregistrements. Suite à cet achat, les médecins me disaient que la montre ne fonctionnait pas bien parce que mon pouls montait à plus de 220 bpm pendant mes crises. C’était très difficile de ne pas être crue.”
 

Heureusement, elle finit par rencontrer une cardiologue habituée à travailler avec des montres connectées. Celle-ci prend très au sérieux les symptômes de la jeune femme et les indications de la montre. Elle l’envoie directement à l’hôpital où elle est observée pendant deux jours en réanimation cardiaque avant de faire une nouvelle crise. “Sur la table, je suis montée jusqu’à 260 bpm ! Une fois qu’ils ont observé les problèmes, ils ont directement pratiqué une ablation. Ils ont brûlé les parties qui empêchaient le cœur de fonctionner correctement.”

Le cœur des femmes

Aujourd’hui, Stéphanie reste sous surveillance des médecins bien qu’elle soit, à priori, guérie. Elle reste très marquée par ce qu’elle a vécu. “J’ai eu un holter cardiaque, un boîtier à porter pendant 24h pour enregistrer l’activité de mon cœur, et une épreuve d’effort en février dernier. Je dois en faire régulièrement. On m’a dit que si la tachycardie revenait, il faudrait peut-être m’installer un défibrillateur interne. Ça m’inquiète beaucoup. J’ai toujours peur que ça recommence. En plus, j’ai du mal à faire confiance aux médecins comme ils m’ont longtemps dit que la montre n’était pas fiable et que ce que j’avais était bénin alors que ça ne l’était pas du tout !”
 

Stéphanie n’est probablement pas un cas isolé. “Alors que je racontais mon parcours à la femme qui me faisait passer mon test d’effort, elle s’est mise en colère et elle m’a dit que si j’avais été un homme, ça ne se serait pas passé comme ça et que l’on aurait pris plus au sérieux ma situation. Elle voit beaucoup de femmes passer à qui ont dit que c’est le stress alors que ce n’est pas le cas. Je retiens qu’il ne faut pas se décourager, si un professionnel de santé est sceptique : allez en voir un autre !”

Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité chez les femmes , aussi Withings s’associe à Agir pour le Cœur des femmes pour permettre un dépistage anticipé. Si vous êtes une femme, prenez soin de vous. Si vous êtes un homme, prenez soin d’elles (et de vous aussi !).
 

Merci à Stéphanie pour son témoignage indispensable et pour la confiance qu’elle nous a accordé.