Tout savoir sur la fréquence cardiaque

Cœur
Articles Santé
16 août 2018

Pourquoi est-il nécessaire de contrôler sa fréquence cardiaque ? Comment fonctionne le cœur au repos, ou durant la nuit ? Que veulent dire VO2 max et bpm ?
Même si vous n’êtes pas un sportif professionnel, ces données sont importantes, non seulement parce qu’elles révèlent des aspects de votre état de santé mais aussi parce qu’elles peuvent vous aider à identifier d’éventuels dysfonctionnements. Voici ce qu’il faut savoir sur votre fréquence cardiaque.

La fréquence cardiaque au repos

La fréquence cardiaque au repos est le nombre de fois que votre cœur bat, durant une minute, lorsque vous êtes complètement détendu et inactif. Si vous avez plus de dix ans et que vous êtes en bonne santé, votre fréquence cardiaque normale est située entre 60 et 100 bpm (ou battements par minutes). Bien que de nombreux facteurs influent sur votre pouls au repos, comme votre position ou la température extérieure, prendre votre pouls est toujours un excellent moyen d’obtenir des indications sur votre état de santé.
Dans la plupart des cas, une fréquence cardiaque peu élevée indique une meilleure santé cardiovasculaire. Ainsi, les sportifs professionnels ont souvent une fréquence cardiaque au repos inférieure à 60 bpm. Au contraire, si votre pouls au repos est supérieur à 100 bpm, c’est plutôt mauvais signe : cela pourrait être lié à des problèmes de diabète ou d’obésité, voire des risques de maladies cardiovasculaires. Contrôler votre fréquence cardiaque au repos est donc un excellent moyen de surveiller votre santé.
 

La fréquence cardiaque de nuit

Lorsque vous dormez, votre fréquence cardiaque diminue d’une vingtaine de battements par minute environ. Les signaux nerveux qui ralentissent votre fréquence cardiaque augmentent lorsque vous dormez, tandis que ceux qui accélèrent votre cœur disparaissent. Mais le sommeil étant un processus dynamique et cyclique, votre fréquence cardiaque peut varier énormément durant la nuit.
Par exemple, lorsque vous rêvez et que vous êtes en sommeil paradoxal, votre fréquence cardiaque a tendance à augmenter. Bien entendu, de nombreux autres facteurs peuvent influer sur votre pouls, notamment l’insuffisance cardiaque et l’apnée du sommeil. Nous vous invitons donc à vous faire conseiller au plus vite par votre médecin traitant si votre fréquence cardiaque de la nuit vous inquiète.

La fréquence cardiaque en position debout

Si vous pensez que le simple fait de vous lever n’a aucune influence sur votre fréquence cardiaque, vous vous trompez ! En position debout, votre cœur doit travailler davantage pour que votre sang afflue jusqu’aux extrémités de vos membres. Les professionnels considèrent ainsi généralement que le pouls pris debout est supérieur d’une dizaine de battements par minute par rapport à des mesures prises en position allongée.

La fréquence cardiaque maximale

La fréquence cardiaque maximale (FCM) est le nombre maximal de battements par minute que votre cœur est capable d’atteindre. Mais ce chiffre ne doit certainement pas se transformer en objectif : selon une étude réalisée par l’INSERM, atteindre 80 % de votre FCM augmente les risques de maladies cardio-vasculaires. Cette théorie est parfois controversée, notamment en raison de méthodes de calcul divergentes, et nombre de sportifs préfèrent désormais parler de zones de fréquences cardiaques afin de mieux planifier leurs entraînements et de brûler le plus de calories possible.
Mais comment faire le calcul ? Vous devez commencer par obtenir votre fréquence cardiaque maximale. La formule classique simplifiée consiste à soustraire votre âge au nombre de 220 bpm. Mais comme d’autres facteurs que l’âge peuvent être pris en compte, ce calcul a été affiné de la façon suivante :
207 – (0,7 x votre âge)
Selon les dernières études, votre fréquence cardiaque idéale pendant l’effort devrait se situer entre 60,2 % et 80 % de votre fréquence cardiaque maximale. Si vous décidez de vous entraîner de manière plus régulière, vous devriez commencer par travailler à 50 % puis augmenter au fur et à mesure.

Les autres chiffres à connaître

Parmi les autres chiffres à connaître, on trouve la fréquence cardiaque de réserve qui correspond à la différence entre votre fréquence cardiaque maximale et votre fréquence cardiaque au repos. Vous pouvez calculer votre fréquence cardiaque de récupération afin d’étudier le comportement de votre cœur pendant l’effort, ce qui est utile si vous êtes un sportif accompli — ou du moins si vous vous entraînez régulièrement.

La VO2 max

La VO2 max correspond à votre consommation maximale d’oxygène lors d’un exercice physique. Souvent associée à la VMA (vitesse maximale aérobie), et étroitement liée à votre fréquence cardiaque, elle est un indicateur significatif de votre santé cardiovasculaire. De manière générale, ceux qui ont une VO2 max élevée ont une fréquence cardiaque au repos plutôt basse. Connaître ces données devrait vous permettre d’optimiser vos entraînements et donc d’améliorer vos performances. N’hésitez pas à découvrir comment procéder au calcul.

Des outils pratiques

Le meilleur moyen de suivre tous ces chiffres est de disposer d’outils adéquats. Vous pouvez ainsi opter pour une montre connectée hybride Steel HR Sport, un Pulse HR ou pour une balance Body Cardio afin de surveiller votre cœur en même temps que votre poids. Si vous souhaitez un suivi encore plus précis, BPM Core et Move ECG seront vos alliés ! En cherchant sur votre smartphone, vous trouverez également de nombreuses applications qui vous permettront de mesurer votre fréquence cardiaque.

Comment être à l’écoute de votre cœur ? Nous espérons que cet article vous aura permis d’en savoir davantage sur votre fréquence cardiaque et vous aura donné des pistes pour le contrôler car il est un indicateur essentiel de votre santé. Souvenez-vous que le meilleur moyen de prendre soin de votre cœur est de mener une vie saine : réduire le stress, manger sainement, surveiller votre poids et pratiquer régulièrement une activité physique. Et, comme nous ne cessons de le répéter, n’hésitez jamais à parler à votre médecin traitant en cas de doute ou de changement radical.