Vous avez peur de ne pas atteindre vos objectifs ? Moi aussi !

Activité
Astuces Bien-Être
25 octobre 2021

Notre responsable de contenu s’est fixé comme objectif d’atteindre un record personnel lors d’une prochaine course de 5 km. Elle est à la fois sur la bonne voie et terrifiée à l’idée de ne pas y parvenir.

Jusqu’à récemment, si un ou une proche se plaignait d’une douleur musculaire après avoir fait du sport, je répondais : “Ah mince… La bonne nouvelle, c’est que cela veut dire que tu as bien des muscles !” Puis je souriais d’un air goguenard et suffisant.
Plus jeune, j’ai été danseuse, puis j’ai fait partie de l’équipe de natation du lycée, mais, une fois à l’université, j’ai laissé tomber le sport pour prendre des vacances prolongées. Je me vantais : “Je cours uniquement si je suis poursuivie par un ours”, et le seul moment où ma fréquence cardiaque augmentait, c’était lorsque je jouais sur scène.
Quelque temps plus tard, je suis maman et je travaille à plein temps. Je fais au moins un 5 km par an, toujours au profit d’une association. Ma préférée est une course de 5 km sur le thème d’Halloween à Hoboken, dans le New Jersey, collectant des fonds pour les sans-abris. J’y ai participé à plusieurs reprises, et j’ai même rédigé un article sur ma dernière participation : “5K HoBOOken : une course à donner la chair de poule !” La prochaine a d’ailleurs lieu bientôt et Withings est l’un des sponsors officiels cette année.
Jusqu’à présent, mon seul objectif pour ces courses était de ne pas marcher. Ça ne vous semble sûrement pas très impressionnant, mais pour moi, c’est énorme ! Chaque année, je m’entraîne pour “ne pas marcher” et je suis fière de dire que pour toutes les courses que j’ai faites, je n’ai jamais marché.
Bon, en réalité, je courais tellement lentement que mes performances faisaient mourir de rire mes enfants. Mon record personnel pour un 5 km est de 36 minutes et je franchis généralement la ligne d’arrivée en 38-40 minutes. Lors de la dernière course (en 2019, merci le Covid-19), la puce de mon dossard a chronométré 45 minutes entre mon départ et mon arrivée. Pour info, on estime que parcourir une distance de 5 km en marchant prendrait entre 45 et 60 minutes… La photo ci-dessus me montre dans mon costume avant la course, et bien que la chaleur et l’encombrement de mon costume aient sûrement joué, je peux vous dire que ce temps “médiocre” m’a mise une sacré claque.

Se fixer des objectifs est effrayant

Après cette confrontation douloureuse à la réalité, je me suis promis de faire mieux. Je me suis donc fixée comme objectif de courir 5 km en 30 minutes avant mon prochain anniversaire, 9 mois plus tard. Un objectif réalisable, mais tout de même ambitieux.
Cet objectif est effrayant parce qu’il me met face à la possibilité d’échouer. Ai-je mentionné que mon seul objectif lorsque j’étais dans l’équipe de natation était de ne pas être la dernière ? Je me suis beaucoup donnée pour ne pas l’être, et j’ai réussi à chaque fois. Je plaisante souvent en disant que s’il y avait une récompense pour le fait de ne jamais finir dernière, j’aurais eu la médaille d’or.
Pour m’aider à atteindre mon objectif de 5 km, j’ai augmenté mon activité quotidienne. La marche, la natation… Tout, du moment que je bouge un peu plus chaque jour. Saupoudrez tout cela d’un peu de course à pied et j’ai commencé à observer de réels progrès.
D’abord sur l’Indice de forme cardio, généralement noté entre 17 et 60. En 2018, j’avais 25, soit mieux que seulement 10 % des femmes de mon âge. En octobre 2019, mon dernier 5K, j’avais 27, soit mieux que seulement 20 % des femmes de mon âge. Ces deux scores se situent dans la fourchette ” basse “. Aujourd’hui, je suis à 32, un score considéré comme “passable” mais tout de même meilleur que 50 % des femmes de mon âge.
Ensuite, j’ai perdu du poids. Je m’aime quel que soit mon poids, et je mange rarement des cochonneries, mais le fait de bouger davantage m’a fait réfléchir à mes choix. J’ai perdu plus de 10 kilos depuis ma dernière course d’Halloween. Tout peut encore arriver, et je ne vais pas vous ennuyer avec mes délicieuses salades ou mes magnifiques petits déjeuners, mais perdre du poids me fait gagner en vitesse.

Je me sentais plutôt bien dans ma progression vers mon objectif de 5 km, d’autant plus que toute cette activité supplémentaire me mettait de bonne humeur, quand un jour, sous la douche, j’ai senti une bosse sur le haut de ma jambe. Horrifiée, j’ai immédiatement pensé : “Mon Dieu ! J’ai un cancer de la cuisse !” avant de réaliser que “Non, attends… C’est… C’est un muscle ?!” Honnêtement, cela faisait des années que je n’avais pas senti de muscles dans mes jambes. Je dois bien avouer que retaper mon vieux corps en découvrant de nouveaux muscles est une expérience particulièrement excitante. (Oh, et ma baisse récente de masse musculaire est due au fait que je suis allée à Paris pour le travail. Pas de piscine sur place mais je m’y remets dès que possible).
Pour ce qui est de mon objectif de 30 minutes, je pensais que j’y arriverais peut-être pour le 5 km d’Halloween de cette année mais j’appréhende. J’ai peur de ne pas m’être assez entraînée. Parfois, je cours à environ 10 km/h, parfois moins.
J’ai partagé mon anxiété avec un collègue de Withings. C’est un coureur incroyable, (Flash Gordon en plus rapide). Il venait de faire le marathon de Paris la veille. Son conseil a été simple : croire en moi. Si j’y crois, j’y arriverais.
Du coup, j’ai décidé d’y croire. Cette année, je vais aussi adapter mon costume à la course. Mon costume de monstre intégral était drôle, mais c’était comme essayer de courir avec une couette sur la tête.
J’ai aussi décidé de m’inscrire à un Turkey Trot, une course spéciale autour de Thanksgiving de 5 km le mois prochain. J’espère y atteindre mon objectif, si je ne l’atteint pas à Halloween, ou battre mon meilleur temps. Cela me permettra de rester en mouvement pour continuer à “infliger” du bon stress à mes muscles pour continuer à m’améliorer. Le wikipédia américain appelle cela l’eustress, un terme défini par une endocrinologue pour désigner un stress positif.
Alors, clairement, j’ai autant hâte que peur d’enfiler mon costume, de lacer mes baskets et d’affronter ces 5 km d’Halloween. J’ai l’intention de courir pour une bonne cause, j’ai l’espoir d’améliorer mon temps de 2019 : j’ai de la motivation à revendre et je vais tout déchirer, même ma peur de ne pas y arriver.