« Les trackers d’activité peuvent prolonger l’espérance de vie » avancent les chercheurs

Activité
Études Cliniques
1 décembre 2016

Vous êtes-vous déjà demandé ce que votre tracker d’activité pouvait vraiment vous apporter ? Selon une étude récente, les recherches ont montré que les trackers d’activité permettent de prolonger l’espérance de vie. Mais il y a un hic : il faut les porter !

Les médecins ont bien compris que le fait de bouger plus a des effets positifs mesurables sur la santé. Mais est-il vraiment nécessaire d’acheter le dernier gadget à la mode pour y parvenir ? Est-ce que ça marche vraiment ? Dans son article récemment publié dans le New York Times, « Fitness Trackers Might Help Us Live Longer, if Only We Used Them » (Les Trackers d’activité peuvent nous aider à vivre plus longtemps… quand on les porte !), Gretchen Reynolds cite deux études récentes utilisant les trackers d’activité pour mesurer la longévité et les effets sur la santé.
Publiée dans l’American Journal of Epidemiology, la première étude porte sur la corrélation entre la mortalité due aux maladies cardiovasculaires et l’activité physique ou la sédentarité en se basant sur une auto-évaluation réalisée par les participants. Dans cette étude qui a duré près de dix ans, les chercheurs ont comparé un échantillon nationalement représentatif de sujets s’efforçant de suivre les recommandations en vigueur aux États-Unis en matière d’activité physique à des sujets ayant un mode de vie sédentaire en se basant sur les données fournies par les participants eux-mêmes ou recueillies grâce à un accéléromètre.
À l’issue de l’étude préliminaire, les chercheurs ont continué à suivre les sujets sur une période de 6,7 ans en moyenne. À la fin de l’étude, ils ont constaté que parmi les participants décédés lors des premières phases de recherches, 32 % étaient morts d’une maladie cardiovasculaire. Cependant, « le fait d’obtenir des résultats moyens par minute plus élevés via l’accéléromètre était associé à un risque de mortalité plus faible toutes causes confondues ». En d’autres termes, les sujets utilisant leur tracker d’activité et donc plus actifs avaient moins de risques de mourir prématurément. Les chercheurs en ont conclu que ces résultats corroboraient les recommandations américaines en matière d’activité physique visant à réduire la mortalité due aux maladies cardiovasculaires et toutes causes confondues.

Une deuxième étude, publiée dans le Lancet Diabetes and Endocrinology, visait à déterminer si l’utilisation de trackers d’activité et l’attribution de récompenses pouvaient conduire à une augmentation de l’activité physique et donc avoir des effets positifs sur la santé. L’étude portait sur des employés vivant à Singapour répartis en quatre groupes : le groupe témoin, un groupe portant un tracker d’activité, un groupe équipé lui aussi d’un tracker d’activité mais dont la récompense était un don à une association caritative et enfin un groupe utilisant un tracker d’activité mais dont la récompense était une somme en espèces.
Les chercheurs n’ont observé aucune différence significative entre le groupe témoin et le groupe utilisant un tracker d’activité mais ne recevant aucune récompense. Toutefois, pendant les six mois où une récompense était offerte, le groupe recevant cette récompense en espèces avait obtenu les meilleurs résultats, le groupe récompensé par un don à une association caritative arrivant juste derrière. Une fois cette période de six mois terminée, les chercheurs ont fait un bilan après 12 mois et c’est le groupe ayant reçu une récompense en espèces (qui était alors en tête) qui enregistrait la plus forte baisse de son activité physique.
Bien que l’étude ait conclu qu’il n’existait « aucune preuve d’une amélioration de l’état de santé », les chercheurs admettent que de telles recherches nécessiteraient vraisemblablement une période de récompense plus longue afin d’éviter que les sujets ne renoncent à participer une fois cette période terminée. Ou, comme l’explique plus crûment l’article du New York Times, “La quantité de données obtenues pour chaque groupe était cependant réduite car la plupart des participants avaient généralement renoncé à porter leur tracker”.
S’il est vrai que les trackers activité peuvent permettre aux utilisateurs d’augmenter leur activité physique et donc d’être en meilleure santé, cela fonctionne uniquement s’ils les portent sur une longue période. C’est pourquoi (cela dit juste en passant…) nos trackers d’activité ont été spécialement conçus pour que les utilisateurs n’aient pas envie de renoncer, en mettant notamment l’accent sur un design élégant et convivial et une autonomie prolongée.
Alors, si ce n’est déjà fait, pourquoi ne pas opter pour un tracker d’activité et profiter des bienfaits que peut avoir l’activité physique sur votre santé aujourd’hui et à l’avenir ?